L’Observatoire régional et territorial énergie climat air de Bourgogne (ORECA) est au service de la transition énergétique et écologique des territoires. Injustement méconnu, il constitue une remarquable source de données sur tout ce qui concerne notre environnement, des gaz à effet de serre aux effets du changement climatique en passant par les polluants atmosphériques. Présentations.
Coordonné par Alterre Bourgogne en partenariat avec Atmo Bourgogne-Franche-Comté, l’Observatoire régional et territorial énergie climat air de Bourgogne (ORECA) est une vigie du changement climatique, de ses sources et de ses conséquences.
Cet outil fournit un état de la situation énergétique, des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, et synthétise les grandes tendances. Il apporte également des éclairages sur le changement climatique et ses effets, pour mieux comprendre la nécessité de s’y adapter.
En Bourgogne-Franche-Comté, les activités sur le territoire régional ont émis l’équivalent de 20 millions de tonnes de CO2 en 2020, alors que les forêts et les sols en ont absorbé, dans le même temps, environ 1,2 million de tonnes. Ces puits naturels de carbone n’ont ainsi compensé que 6 % à peine des émissions régionales de gaz à effet de serre ; pour mémoire, l’objectif est d’atteindre… 100 % en 2050.
Pourquoi l’air et le climat sont-ils liés ?
Parce que les scientifiques l’ont démontré, la qualité de l’air et le changement climatique sont deux problématiques qui exercent une influence l’une sur l’autre. C’est le cas par exemple lorsque certains polluants qui dégradent la qualité de l’air localement ont également un impact sur l’effet de serre. À l’inverse, certaines manifestations du changement climatique ont un impact sur la pollution atmosphérique ; la hausse moyenne de la température et les pics de température extrême accentuent par exemple la formation d’ozone.
La bonne nouvelle, c’est qu’en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre, on réduit également celles de polluants atmosphériques. Mais attention, il y a des exceptions ! La plus documentée concerne l’utilisation du bois comme source d’énergie, en remplacement des énergies fossiles. En effet, brûler du bois permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, mais en contrepartie, cela risque d’altérer la qualité de l’air si les appareils de chauffage ne sont pas assez performants. On peut cependant mieux filtrer les rejets de polluants atmosphériques, mais cette solution, qui demande une dépense d’énergie, engendre d’autres émissions de gaz à effet de serre.
Une solution ? Modérer sa consommation d’énergie, et s’engager sur la voie de la sobriété !