Vacances, j’oublie tout ? Le tourisme génère 11 % des émissions de gaz à effet de serre de la France (source ADEME, 2021). Retrouvez aujourd’hui quelques informations sur ce sujet, et surtout des conseils et astuces pour passer des vacances écoresponsables !
Saviez-vous que le tourisme, et notamment le tourisme de masse, entraîne de nombreux impacts socioculturels et environnementaux qui peuvent remettre en cause les ressources sur lesquelles il repose ?
En effet, le tourisme peut conduire à :
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une forte consommation de ressources naturelles qui peut multiplier par trois la consommation annuelle d’eau et par quatre celle d’énergie pour les territoires fortement touristiques, et une augmentation de la production de déchets (+ 27 % par rapport à la moyenne nationale) ;
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des émissions de gaz à effet de serre (GES) participant au réchauffement climatique, liées au transport vers et sur les sites touristiques, à l’énergie consommée dans les bâtiments et les infrastructures de tourisme, etc. ;
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des nuisances de toutes sortes (pollution de l’eau et des milieux naturels, déchets, bruit, pollution visuelle, voies routière saturées, etc.) ;
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des impacts physiques (destruction, urbanisation).
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) estime que le secteur génère 118 millions de tonnes d’équivalents CO2 chaque année. Soit l’équivalent des émissions annuelles de 11 millions de Français. Les trois quarts de ces émissions sont liées au transport, et 41 % sont exclusivement générées par l’avion.
Pour autant, il ne s’agit pas de renoncer à partir en vacances mais de devenir un touriste responsable. Ce sont nos choix de consommation qui inciteront aussi les professionnels du tourisme à proposer des structures plus vertueuses et une offre de loisirs compatible avec la préservation de la nature et l’adaptation au changement climatique.
Quelques solutions parmi d’autres :
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promouvoir le tourisme de proximité pour les touristes français ;
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développer l’offre ferroviaire, privilégier le covoiturage, se déplacer sur site à vélo ;
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respecter le milieu naturel et les surfaces agricoles ;
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adapter ses pratiques sportives ou de loisirs, notamment celles qui sont liées à la ressource en eau.
Par ailleurs, alléger la densification du tourisme et favoriser l’ouverture à de nouvelles destinations rurales sont des objectifs majeurs du tourisme durable. Ce rééquilibrage permettrait également une meilleure accessibilité financière des destinations de vacances.
Enfin, il existe un écolabel européen pour les hébergements touristiques, qui est actuellement le seul label soutenu par les pouvoirs publics et qui reste plus que jamais un critère fiable pour aider les vacanciers à repérer les produits les plus respectueux de l’environnement. Ainsi, la restauration sur les sites touristiques peut se montrer écoresponsable en promouvant le développement de l’alimentation durable et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Un hébergement touristique labellisé offre également certaines garanties en matière de consommation d’eau, d’énergie, de détergents et de production de déchets, etc.
Pratiquer l’écotourisme ou le slow tourisme dans la Nièvre
Les possibilités sont multiples. Ainsi, parmi les destinations très prisées, figure le Parc naturel régional du Morvan, qui est reconnu par le Comité régional du tourisme comme un territoire d’excellence écotouristique en Bourgogne.
Autre lieu emblématique, le canal du Nivernais serpente à travers la Nièvre de Decize à Pousseaux dans un cadre enchanteur. La Nièvre, c’est aussi 100 km de voies vertes le long du canal du Nivernais, la véloroute « La Loire à vélo » le long du fleuve et du canal latéral à la Loire, ou les 93 km d’itinéraire « Saint-Jacques à vélo via Vézelay » entre Nuars et La Charité-sur-Loire aménagés par le Conseil départemental. Soit, au total, plus de 260 km d’itinéraires fleurant bon le tourisme vert et prisés chaque année par des milliers d’adeptes.
Quoi de mieux que de prendre son temps en vacances !
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