Grand-messe massive, le Salon international de l’agriculture a inspiré à la Confédération paysanne un événement parallèle, le Salon à la ferme, destiné à ceux qui ne peuvent ni veulent « monter » à Paris pour s’immerger dans le gigantesque show-room et son flot de centaines de milliers de visiteurs.
Avec ces rencontres de proximité, « l’échange annuel autour de la vitalité et la diversité de la production alimentaire de nos territoires est un formidable atout pour l’économie locale et la reconnaissance du travail paysan », assure la porte-parole du syndicat dans la Nièvre, Lucile Champagne.
Pour « recréer du lien social » et « expliquer (leur) métier, tant (leurs) préoccupations que (leurs) valeurs », deux fermes maraîchères nivernaises ouvrent leurs portes, le week-end des 4 et 5 mars, à l’initiative de la Confédération paysanne de la Nièvre. Avec un thème de réflexion central, par-delà l’échange sur l’agriculture paysanne : la ressource en eau, sujet… brûlant dont le Conseil départemental s’est saisi en lançant le Plan départemental pour la ressource en eau
Samedi 4 mars, chez Guillaume Debeer, La Baratt’a bio, 77, faubourg de la Baratte à Nevers : 14 h, conférence débat sur « l’eau, un bien commun ? ».
Dimanche 5 mars, à La Ferme du Bouéjo, hameau de Beaumont à Alligny-en-Morvan : 14 h, présentation du diagnostic « Agriculture paysanne » et visite de la ferme ; 15 h, débat sur « la problématique de l’eau et des zones humides » et « les liens avec l’agriculture ».
Après plusieurs années de sécheresse et de canicules qui n’épargnent pas le « vert pays des eaux vives », le thème de l’eau s’impose presque comme une évidence pour les organisateurs : « La gestion de l’eau, tant quantitative que qualitative, en agriculture paysanne est un enjeu majeur pour l’avenir de nos territoires dans un contexte de changement climatique. »