Il peut paraître difficile de s’adapter au risque des incendies de forêts; Et pourtant, il suffit de respecter quelques principes de précaution pour diminuer fortement les risques et d’appliquer des consignes de sécurité présentées dans l’infographie ci-dessous pour éviter de se mettre en danger.
Mais savez-vous ce qui relie les feux et le climat ?
Incendies de forêt : quel lien avec le changement climatique ?
Le changement climatique est un facteur d’aggravation du risque incendie. La sécheresse favorise les départs de feux, un facteur auxquels s’ajoutent les températures de l’air plus élevées, l’augmentation de la durée et de la fréquence des vagues de chaleur, les orages… Or, ces incendies peuvent aussi, en retour, accélérer la hausse des températures.
Les experts du GIEC prévoient une augmentation mondiale des feux qui atteindra 14% en 2030 et 30% d’ici 2050.
Et la Nièvre dans tout ça ?
Le département de la Nièvre est actuellement soumis à un arrêté préfectoral “sécheresse” qui restreint certains usages de l’eau, et qui classe 3 secteurs en alerte renforcée. Ce phénomène climatique accentue les risques d’incendie.
A titre d’exemple, dans la Nièvre, qui a déjà connu en 2019 et 2020 à la fois des feux de récolte et des feux de forêt localisés dans le Morvan, l’indice feu météo (IFM) calculé par Météo France va doubler d’ici 2050 et même tripler d’ici 2080. Cet indice est une estimation du risque d’occurrence d’un feu de forêt.
Quels effets sur notre santé ?
La fumée des incendies de forêt affecte directement la santé des personnes, provoquant des troubles respiratoires et cardiovasculaires et peut être ressenties à plusieurs centaines de kilomètres.
La situation est donc extrêmement préoccupante. Depuis le début de la semaine, les nuages de fumées des feux qui ravagent les forêts en Gironde sont ressentis dans notre département !
La biodiversité est-elle impactée ?
Bien sûr. La faune et ses habitats naturels sont rarement épargnés, ce qui favorise le risque d’extinction de certaines espèces animales et végétales qui ne sont pas en capacité de fuir. De plus, les cendres détruisent une grande partie des éléments nutritifs et érodent le sol. Enfin, la pollution de l’air par les gaz de combustion, des sols, de l’eau par les produits extincteurs et les eaux de ruissellement sont autant de perturbations qui fragilisent la dynamique de recolonisation des espèces animales et végétales après un incendie.