Grand jour pour les élèves de 6e ou routine des retrouvailles pour leurs aînés : la rentrée s’est déroulée en douceur dans les 30 collèges publics nivernais, dont le bon fonctionnement incombe au Conseil départemental. Le vice-président en charge des collèges et de la jeunesse, Wilfrid Séjeau, est allé à la rencontre des élèves, des équipes pédagogiques et des agents du Département dans deux établissements, à La Charité-sur-Loire et à Nevers, lundi 1er septembre, pour présenter les travaux réalisés et écouter les attentes.
Avec ses imposants bâtiments de la fin du XIXe siècle, sa cantine installée dans un élégant atelier à sheds des années 1930, et ses extensions des années 1970 rénovées il y a une dizaine d’années, le collège Aumenier-Michot de La Charité-sur-Loire offre à ses occupants jeunes et adultes une vue en surplomb somptueuse sur le cœur ancien de la ville et, au-delà, la Loire et l’île du faubourg.
Sous un soleil jouant avec les lourds nuages d’orage, l’atmosphère était calme, lundi 1er septembre, pour la première étape d’une rentrée en deux temps : d’abord les 3e, et le reste de l’effectif le lendemain. Soit, au total, 430 élèves répartis en 18 classes, dont 60 élèves de SEGPA (Section d’enseignement général et professionnel adapté) en quatre classes parfaitement intégrés à la vie du collège, comme le souligne le directeur de la section, Emmanuel Loctin. S’y ajoutent, pour cette année scolaire, deux classes de CM2 (45 élèves) de l’école des Clairs-Bassins, accueillies dans deux salles libres pendant la rénovation complète de leur établissement.
Wilfrid Séjeau, vice-président du Conseil départemental en charge des collèges et de la jeunesse, a longuement visité le collège, aux côtés du principal Michel Peregrina, de la principale adjointe Séverine Bouchoux, de la conseillère départementale du canton – et première vice-présidente – Blandine Delaporte, du maire Henri Valès, d’élus et d’agents de la collectivité, à l’occasion des travaux réalisés durant l’été dans la cuisine du collège. Celle-ci a en effet été agrandie et « musclée » pour digérer, à compter de cette rentrée, la préparation de 300 repas servis aux écoliers charitois. La capacité de production de la cuisine, et de l’équipe dirigée par la cheffe Sonia Bonnet, a ainsi été multipliée par deux, moyennant 550 000 euros de travaux, financés par l’État à 70 %, le Département et la municipalité.
« J’adresse un grand coup de chapeau aux équipes du Département qui ont fait en sorte que ces travaux importants soient réalisés pendant les vacances d’été », a salué Wilfrid Séjeau. « L’équipe qui travaille en cuisine est exemplaire, elle a à cœur de préparer et servir des repas de qualité, désormais pour tous les écoliers et collégiens de La Charité. » La coopération entre municipalité et Département a rendu possible ce « challenge », comme l’a rappelé à son tour Henri Valès : « Nous avons la chance, à La Charité, d’avoir un Conseil départemental et des élus départementaux qui aient décidé de conserver le service public de la restauration scolaire. Ce n’est pas rien, c’est un choix fort, citoyen et écologique. »
D’autres travaux sont déjà au menu du collège charitois : la végétalisation de la cour, dont le bitume omniprésent et vieillissant est un îlot de chaleur voué à disparaître, et l’implantation de panneaux photovoltaïques (voir encadré en fin d’article).
Après avoir testé – et apprécié – la cantine, aux côtés des élèves, les élus du Département ont ensuite mis le cap sur Nevers, pour vivre la rentrée au collège Adam-Billaut. L’établissement a été construit dans les années 1970 pour accompagner alors l’essor du quartier HLM du Banlay, le plus vaste de Nevers, en voisinage immédiat des lycées Raoul-Follereau, Jules-Renard et Jean-Rostand.
Ses 400 élèves ont tous fait leur rentrée lundi, ranimant joyeusement les bâtiments assoupis durant près de deux mois. En compagnie des conseillers départementaux du canton, Maryse Augendre et Jean-Paul Fallet, et de la directrice académique Pascale Niquet-Petitpas, Wilfrid Séjeau s’est entretenu avec le principal Philippe Sullo et l’équipe de direction du collège, avant de parcourir l’établissement et d’en annoncer les futurs travaux. « Attendu depuis très longtemps », l’ascenseur sera ainsi installé au cours des prochains mois, et le collège fera partie des sept dotés de panneaux photovoltaïques.
Un temps d’échange avec les agents et des représentantes des enseignants a permis de faire le point sur les besoins et les attentes, en termes d’équipements numériques notamment, et d’évoquer le sujet préoccupant de l’accès aux gymnases des lycées. Des discussions seront rapidement menées avec la Région et la Ville de Nevers pour trouver une solution.