Les 21, 22 et 23 juillet dernier ont été les trois journées les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde, selon le réseau européen Copernicus. Si 2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, 2024 pourrait battre un nouveau record.
Nous le rappelions dans un précédent article, le seuil des 50 °C a été dépassé dans plusieurs endroits du globe, aux États-Unis où les feux de forêt ravagent actuellement la Californie, mais aussi au Maroc, en Chine et en Inde. Ainsi, au mois de juin, la vague de chaleur qui a sévi en Inde a été la plus longue jamais enregistrée dans le pays, tandis que le Maroc, confronté à sa sixième année consécutive de sécheresse, a subi un pic de chaleur, la semaine dernière, responsable de la mort de 21 personnes. Et n’oublions pas que des records de température sont battus chaque jour en Europe de l’Est, où de nombreux incendies de forêts sont en cours.
Pour mémoire, ces épisodes de chaleur intense ont été responsables de près de 500 000 morts par an dans le monde entre 2000 et 2019.
Le secrétaire général des Nations Unies rappelle que ces températures ont également un impact économique, notamment avec la baisse de la productivité des travailleurs (voir notre Mardi du climat du 16 juillet, « Canicule : quand le travail devient infernal »), et un impact humain très fort sur les personnes les plus vulnérables de nos sociétés.
Face à ces situations alarmantes, qui sont amenées à se répéter, il faut plus que jamais poursuivre les démarches d’adaptation au changement climatique ; celles-ci sont complémentaires des actions d’atténuation qui visent à réduire les causes de ce changement, c’est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre.
Le Département de la Nièvre est précurseur en ce domaine.
https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/s-inspirer/ils-le-font-deja/focus-terrain/coup-davance-la-nievre-precurseur-des-plans-dadaptation
Pour en savoir plus : https://nievre.fr/cadre-de-vie/environnement/la-nievre-agit-pour-le-climat/