Après la transformation de la RCEA en A79, et avant la finalisation de la mise à 2 x 2 voies de la RN7, Chantenay-Saint-Imbert veut tirer parti de son implantation à la croisée de ces deux axes routiers majeurs. Agrandie et raccordée à l’échangeur par la communauté de communes Nivernais-Bourbonnais, avec le soutien financier du Conseil départemental et de l’État, dopée à la fibre professionnelle par Nièvre Numérique, sa zone d’activités représente la carte maîtresse d’un essor économique qui peut bénéficier à tout le territoire.
Tout vient à point… Dix-huit ans après sa naissance, la zone d’activités de Chantenay-Saint-Imbert a fêté son entrée dans l’âge adulte avec l’inauguration de son extension et de son raccordement à l’échangeur de la RN7. Trois hectares viabilisés viennent s’ajouter aux cinq hectares existants, sur lesquels se sont déjà installés huit entreprises et le nouveau centre de secours.
Les huit lots en quête d’acquéreurs (1) portent en germe l’espoir d’un développement qui ne sera pas seulement économique : « Nous avons hâte d’accueillir de nouvelles activités et de nouvelles familles », sourit Yves Ribet, président de la communauté de communes Nivernais-Bourbonnais, animé par « la fierté et un peu d’émotion » de voir aboutir un projet au long cours.
Entourés des élus locaux, des entrepreneurs de la zone et d’invités, les sénateurs Patrice Joly et Nadia Sollogoub, le député Patrice Perrot, le secrétaire général de la préfecture, Ludovic Pierrat, et Fabien Bazin, président du Conseil départemental, ont salué la qualité de la réalisation et surtout son importance pour l’attractivité du Sud-Nivernais : « La première mission d’une communauté de communes, c’est le développement économique », souligné Fabien Bazin. « Et votre communauté est sans doute celle qui fait le plus dans ce domaine, celle qui a le mieux compris ses missions, bien qu’elle soit petite en superficie et en nombre d’habitants ; tous nos collègues doivent en prendre de la graine. »
Une étude sera prochainement menée par le Conseil départemental et la préfecture, de Cosne-sur-Loire au sud du département, pour évaluer l’impact de la mise à 2 x 2 voies de la RN7, qui sera finalisée en 2025, et de l’ouverture sur Lyon grâce à l’A79 (ex-RCEA). Un quart de siècle après l’arrivée de l’A77 dans la Nièvre, le désenclavement vers le sud suscite des espoirs à ne pas laisser faner, pour toute la Nièvre et pour le Nivernais-Bourbonnais : « Notre territoire est vieillissant, il faut rajeunir la population, faire venir de jeunes couples », insiste en aparté Yves Ribet. « On voit déjà de plus en plus de touristes. Je suis convaincu que nous avons une carte à jouer. »
(1) La communauté de communes conserve un neuvième lot pour y construire un bâtiment relais.