En 2013, l’assemblée générale des Nations unies a fait du 3 mars la Journée mondiale de la vie sauvage. Hier, la Journée 2025 avait pour thème « le financement de la conservation de la vie sauvage : investir pour l’humanité et la planète ». 143 milliards de dollars sont consacrés chaque année à la sauvegarde de la biodiversité ; il en faudrait 824.
« À l’heure où on estime à plus d’un million le nombre d’espèces menacées d’extinction et où la triple crise planétaire ne cesse de s’intensifier, il n’a jamais été aussi urgent de trouver des financements innovants pour la conservation des espèces sauvages », rappellent les Nations unies dans le communiqué annonçant la Journée mondiale de la vie sauvage. « Plus de la moitié du produit intérieur brut (PIB) mondial dépend de la nature, ce qui fait de la perte de biodiversité une menace croissante pour la stabilité financière et la pérennité des moyens de subsistance. »
La faune et la flore sauvages contribuent à la réalisation de nos objectifs de développement durable (ODD) en fournissant des services essentiels qui sécurisent les moyens de subsistance de l’homme. L’argent est le nerf de la guerre ; il manque cruellement pour permettre aux gouvernements d’atteindre les objectifs nationaux en matière de biodiversité, en particulier dans les sites de biodiversité situés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Au niveau mondial, on estime que 143 milliards de dollars sont investis chaque année dans la conservation de la biodiversité, alors qu’il en faudrait 824 milliards de dollars.
La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète. Nous, humains, appartenons à une espèce qui constitue l’un des fils de ce tissu. »
À retenir : les paiements pour les services écosystémiques*, comme les crédits pour la protection de la faune, génèrent des revenus pour les propriétaires fonciers et les communautés qui gèrent les ressources de la faune.