Dimanche 8 décembre, la Journée mondiale du climat était l’occasion de parler gaz à effet de serre, changement climatique, impacts sur la biodiversité, etc. Profitons-en pour nous interroger sur notre empreinte carbone, et plus particulièrement sur celle des fêtes de fin d’année.
Savez-vous que qu’en France, chaque habitant émet environ 9 tonnes de CO2 par an ? Or, d’ici à 2050, pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, notre bilan carbone individuel devra avoir été ramené à 2 tonnes… Mais comment passer de l’injonction collective à l’action individuelle ?
Il existe de multiples domaines d’actions pour chaque citoyen, que nous avons déjà abordés dans nos précédents Mardis du climat. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à l’impact des fêtes de fin d’année.
On le devine aisément au moment de sortir les poubelles et d’aller sur les points d’apport volontaire : les fêtes de fin d’année riment souvent avec une augmentation des déchets. En effet, on jette beaucoup plus : verre, décorations, ampoules, et en moyenne 20 000 tonnes de papier cadeau finissent dans nos poubelles pendant les fêtes. Sans compter le gaspillage de nourriture.
Noël a aussi une incidence sur les déplacements ; ce sont des dizaines de kilomètres, pour les préparatifs et les festivités, qui sont la plupart du temps parcourus en voiture, et brûlent donc des litres de carburant.
L’ADEME s’est donc penchée sur ces impacts. Le schéma ci-dessous résume les domaines producteurs de CO2.
Saviez-vous que chaque année, plus de 300 millions de cadeaux sont offerts à Noël ? 27 % des Français déclarent avoir reçu des cadeaux qu’ils n’utilisent jamais, ce qui représente 12 millions de cadeaux. Près d’un million de cadeaux sont même jetés !
Regardons dans le détail, les impacts générés par les repas de fin d’année :
Les repas sont à l’origine de 970 kilotonnes de CO2 équivalent à l’échelle globale, soit 33 kg par ménage et 14 kg par personne en moyenne. C’est le troisième poste d’impact (15 % du total).
Il est pourtant possible de passer de belles fêtes de fin d’année, en réduisant notre empreinte carbone, et sans contribuer à l’appauvrissement des ressources naturelles.
Retrouvez ci-dessous les suggestions de l’ADEME.