Depuis le 16 novembre et jusqu’au dimanche 24, la Semaine européenne de réduction des déchets met l’accent sur le gaspillage alimentaire. Puisque le premier déchet que l’on « réduit » est celui que l’on ne produit pas, apprenons à manger moins, et mieux. Pour notre santé, et celle de la planète.
Le constat est sans appel : depuis 50 ans, nos habitudes alimentaires ont changé. Nous consommons plus de protéines animales, mais aussi plus de graisses et plus de sucre. Nos modes de vie affectent également notre manière de manger, car nous cuisinons de moins en moins et mangeons davantage de plats préparés.
Si les impacts de ces excès sur la santé sont connus et documentés (surpoids, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, etc.), les effets négatifs sur le climat et l’environnement sont moins connus du grand public.
Manger des aliments qui ne respectent ni le calendrier des saisons ni un mode de production vertueux et local engendre une pollution de l’air, de l’eau et des sols, une surconsommation d’énergie, des émissions de gaz à effet de serre, etc. Sans parler du gaspillage alimentaire qui augmente encore la quantité de ressources inutilement consommées et les déchets à traiter.
Gaspillage en chaîne
Mais savez-vous que le gaspillage ne commence pas seulement dans nos assiettes ?
En effet, il s’observe à tous les stades de la chaîne alimentaire et concerne tous les acteurs : producteurs, transformateurs, distributeurs, restaurateurs, transporteurs, etc.
L’Ademe évalue le gaspillage alimentaire à 3 % de l’ensemble des émissions nationales de gaz à effet de serre.
Comment agir ?
Chaque année, la Semaine européenne de réduction des déchets porte à la connaissance du grand public des données relatives au gaspillage alimentaire. Chacun peut également bénéficier de conseils, idées et astuces pour réduire la part des aliments non consommés, qui finissent dans nos poubelles.
Vous trouverez des infographies et des recettes anti-gaspi sur le site du ministère de l’Agriculture :