Saviez-vous que, via nos achats, nous pouvons soutenir les filières alimentaires les plus vertueuses et compatibles avec la transition écologique ? Et qu’il est possible de mieux manger tout en luttant contre le réchauffement climatique ?
De nombreuses actions sont possibles pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre liées à l’alimentation. En voici quelques-unes :
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privilégier les fruits et légumes de saison, et surtout les moins emballés (en vrac, c’est mieux !) ;
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consommer des produits issus des filières de qualité, en particulier bio, AOP, etc. ;
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mettre un coup de frein sur les kilomètres en voiture en préférant des systèmes de distribution locaux (AMAP, magasins collectifs de producteurs, marchés, etc.).
Et justement, savez-vous quels sont les légumes et fruits que l’on peut consommer au mois de mai ? Vous avez l’embarras du choix : radis, fenouil, artichauts, asperges, salades, carottes, pommes de terre, champignons, épinards, poireaux, oignons, petits pois, navets, rhubarbes, choux rouges, cerises, bananes, citrons, fraises, pamplemousses.
Un exemple cueilli parmi d’autres : un kilo de fraises consommé en hiver génère 40 % d’émissions de gaz à effet de serre de plus qu’un kilo produit en saison (entre mai et juillet).
Manger des fruits et légumes locaux et de saison limite les innombrables transports des produits alimentaires jusqu’à leur lieu de distribution, et donc les émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi il est important de réduire considérablement notre consommation de produits exotiques et d’aliments provenant de l’autre bout de la planète, qui parcourent des milliers de kilomètres (parfois en avion) avant d’arriver dans notre assiette.