Après les séries en novembre dernier, qui ont réuni près de 600 collégiens pour désigner le meilleur pilote de chaque établissement, les 21 demi-finalistes du Challenge Karting se sont affrontés, samedi, sur la piste de karting de Magny-Cours pour remporter le sésame, un stage chez Feed Racing France. Au bout du suspense, Nathan Harter (collège Paul-Langevin, Fourchambault) s’est imposé.
En ce samedi 1er avril, le temps était plutôt mitigé ; quelques averses et des rafales de vent balayaient la piste. Il est tout juste 8 heures quand les premiers concurrents arrivent. Certains viennent de loin, parfois à l’autre bout du département, à plus d’une heure de route, encore endormis, les yeux embués d’un sommeil trop court.
Le stress monte d’un cran lorsqu’arrive le temps des préparatifs. Pesée, briefing… les voi-là, les 21 demi-finalistes qualifiés, à attendre leur tour en bord de piste. Toute la matinée, ils vont s’affronter par binômes pour se qualifier pour la finale de l’après-midi. Ils seront seulement 4 à pouvoir prétendre au titre, mais un seul, le meilleur d’entre eux, aura la chance de piloter une monoplace : une Formule 4 construite ici, au Technopôle de Magny-Cours, par l’entreprise Mygale.
Les jeunes pilotes rivalisent d’audace et de dextérité. Les temps sont serrés et, pour les quatre finalistes, cela se joue à quelques dixièmes de secondes. Après une pause bien méritée, la pression monte, le quatuor une nouvelle fois se défier sur la piste. Les condi-tions, en ce début d’après-midi, sont moins favorables pour les pilotes ; les averses vien-nent perturber les performances, la piste devient glissante, la conduite moins incisive, ce qui se ressent au niveau du chrono.
Quoi qu’il en soit, le spectacle est de haut niveau, et le deuxième meilleur temps de la matinée, Nathan Harter (collège Paul-Langevin, Fourchambault) remporte cette 3e édition, suivi de Gabriel Treuillard (Victor-Hugo, Nevers) et d’Elliott Pierrat (Achille-Millien, Préme-ry).
Une belle performance pour ce jeune pilote qui, ravi de son exploit, se dit chanceux de pouvoir piloter une F4 et ainsi peut-être réaliser son rêve : celui de devenir pilote de F1.