En ce jour de Saint-Valentin, vous avez envie d’offrir un énorme bouquet de roses rouges à l’élu(e) de votre cœur. Mais est-ce le meilleur cadeau pour préserver la planète ? On vous explique tout !
Eh oui, comme tous les ans, des millions de roses sont vendues à l’occasion de la Saint-Valentin. Même si cette fleur symbolise l’amour, elle n’est pas des plus « écologiques ».
En France et même en Europe, il existe peu de roses susceptibles de pousser au mois de février.
Ainsi, la majorité des roses vendues le 14 février viennent en réalité d’Israël, du Kenya ou d’Amérique latine, où les températures sont davantage propices à leur culture.
Qui plus est, ces fleurs sont généralement produites par une main-d’œuvre sous-payée et exposée à des pesticides parfois interdits dans l’Union européenne.
Par ailleurs chaque bouton de rose nécessite dix litres d’eau pour pousser, ce qui a pour conséquence d’assécher les cours d’eau et nappes à proximité ; il doit ensuite être rapatrié par avion. On vous laisse imaginer l’empreinte carbone que suscite l’importation des belles épineuses si l’on considère qu’un bouquet de 25 roses importées représente l’équivalent d’un Paris-Londres en avion et que le Kenya exporte chaque jour 500 tonnes de fleurs par avion vers l’Europe !
Plus près de chez nous, les Pays-Bas sont l’un des principaux producteurs de fleurs mais à cette période de l’année, les roses poussent sous serre. Le chauffage des serres néerlandaises dégage six fois plus de C02 que le transport en avion des fleurs kényanes par exemple !
Offrir des fleurs peut donc devenir un réel geste écologique et choisir un bouquet dont l’impact environnemental est nettement moindre est possible.
Alors si vous voulez témoigner votre amour par des fleurs à votre Valentin(e), à la place des roses, préférez les anémones, les tulipes, les mimosas, les renoncules, les iris, les narcisses ou encore le jasmin pour composer un magnifique bouquet de fleurs locales et de saison.
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