La médiation familiale est assurée dans la Nièvre par le Conseil départemental et l’association Sauvegarde 58. Pour mieux faire connaître ce service, qui permet aux familles de renouer le dialogue et de surmonter les conflits, la Caravane de la médiation familiale investit des lieux publics (marchés, places) et suscite le contact avec les habitants grâce à des saynètes inspirées de situations vécues. Après une tournée en 2022 en Saône-et-Loire, la Caravane de la médiation familiale fera étape dans la Nièvre vendredi 6 octobre à Corbigny et Luzy, et samedi 7 à Clamecy et Varzy.
L’idée de « monter » cette Caravane est née lors d’une formation interrégionale de l’Association pour la médiation familiale (APMF) en 2021 autour du thème « Promouvoir la médiation familiale avec des outils innovants ». Connue des spécialistes de l’action sociale, la médiation familiale a en effet besoin d’être davantage identifiée par le grand public, comme l’explique la médiatrice familiale du Conseil départemental : « Les personnes vont régler leurs conflits en frappant à la porte d’un avocat alors qu’il est possible d’anticiper une séparation, par exemple, et d’entrer en médiation. »
L’intervention, sur une journée, d’une professionnelle du théâtre d’improvisation constitue un déclic pour les médiateurs familiaux réunis en formation. Mettre en lumière la diversité des actions de médiation, au-delà des séparations conjugales, et valoriser tout le potentiel intergénérationnel à travers des supports innovants sont les deux objectifs qui ont guidé un groupe de médiateurs familiaux (dont plusieurs de la Nièvre), auteurs et acteurs des saynètes, avec l’appui du TéATr’éPROUVèTe.
La tournée de 2022, à Montceau-les-Mines et au Creusot, a été un succès, avec environ 150 personnes ayant assisté aux saynètes, une multitude d’échanges et un écho médiatique important.
Cette année, la Caravane de la médiation familiale fera étape
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vendredi 6 octobre à 10 h, place du Marché à Corbigny, et à 16 h 30, sur le parvis du gymnase de Luzy ;
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samedi 7 octobre à 10 h, sur le marché de Clamecy, et à 17 h, sur les Grandes Promenades de Varzy.
Fabien Bazin, président du Conseil départemental, assistera à l’étape de Corbigny.
Depuis 2018, le Conseil départemental assure un service de médiation familiale dans l’est du département, sur un territoire qui s’étend au nord jusqu’à Corbigny et Lormes, et à l’ouest jusqu’à Saint-Saulge et Cercy-la-Tour.
Le reste du département est couvert par la Sauvegarde 58.
Contacts
Conseil départemental. Service de médiation familiale Nivernais-Morvan, 6 place Notre-Dame, 58120 Château-Chinon. Tél. : 03 58 57 05 34. Courriel : servicemediationfamiliale@nievre.fr/
Sauvegarde 58. Service de médiation familiale, 39, rue du Docteur-Léveillé, 58000 Nevers. Tél. : 03 86 71 07 35. Courriel : mediation@sauvegarde58.org/
À qui s’adresse la médiation familiale ?
De manière générale, à toutes les personnes traversant une situation génératrice de conflit, et qui ont le désir de surmonter celui-ci :
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les parents devant faire face à une séparation, à un divorce, ou à leurs conséquences ;
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les couples traversant une crise et cherchant à prendre une décision ;
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les adolescents ou jeunes adultes en conflit avec leurs parents ;
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les grands-parents souhaitant préserver les liens avec leurs petits-enfants ;
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les familles en désaccord pour l’accompagnement d’un parent en perte d’autonomie ;
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les familles en conflit par rapport à une succession, etc.
La médiation familiale peut avoir des effets thérapeutiques, mais elle n’est pas une thérapie familiale. Sur le territoire couvert par le Département, les séances se déroulent dans un lieu neutre, une mairie ou un site d’action médico-sociale du Conseil départemental. En cas de besoin, le médiateur familial peut orienter les personnes vers un psychologue.
En moyenne, une médiation familiale nécessite deux à quatre séances. Elle débute par un entretien d’information, non payant, qui pose le cadre de la médiation, évalue si celle-ci est adaptée à la situation et aux personnes, et oriente vers d’autres professionnels, le cas échéant. Pour les rencontres, une participation financière est demandée ; elle est établie en fonction du barème national de la Caisse nationale d’allocations familiales, et prend donc en compte les revenus (moyenne mensuelle sur les trois mois précédents). Les personnes bénéficiant de l’aide juridictionnelle sont dispensées de participation.
