Longtemps appelé « vert pays des eaux vives » le Département de la Nièvre connaît des enjeux importants liés à l’eau, élément indispensable aux activités économiques, et notamment à l’agriculture. Avec la présence de nombreux cours d’eau (dont la Loire, l’Allier, l’Yonne, …), de lacs, de canaux, l’eau constitue par ailleurs un atout pour les activités touristiques et de loisir, et un élément essentiel du paysage nivernais.
A l’heure du réchauffement climatique où les périodes sèches deviennent de plus en plus fréquentes, des assecs* sont parfois constatés dans les cours d’eau pendant les périodes d’étiage (niveau moyen le plus bas d’un cours d’eau). Ainsi, les prélèvements ajoutés à la baisse naturelle du niveau des ruisseaux ont des répercussions qui peuvent être importantes : la diminution des débits, pouvant être rédhibitoire pour certaines espèces.
Nous sommes tous concernés par les prélèvements : ceux pour l’eau potable représentent dans la Nièvre environ 18 millions de m3 par an. Environ 7 millions de m3 sont utilisés pour l’irrigation de terres agricoles et 6 millions de m3 pour l’industrie.
* L’assec est l’état d’une rivière ou d’un étang qui se retrouve sans eau. L’assec peut être soit une situation naturelle due au fonctionnement cyclique normal du système hydrographique, soit être le résultat d’une action des activités humaines sur le milieu. (source Wikipedia.org)
Service Départemental de l’Eau
14 Bis Rue Jeanne d’Arc - 58039 NEVERS Cedex
Tél : 03 86 71 81 20
Autrefois nommée Vert Pays des Eaux Vives, la Nièvre possède près de 5000 kilomètres de rivières et canaux. Les rivières constituent des écosystèmes d’une grande richesse floristique et faunistique. C’est un milieu de vie qu’il est plaisant de fréquenter et où se marient des activités de tous les genres. Une rivière reste quand même un milieu fragile qu’il est nécessaire de préserver face aux activités humaines.
Le département de la Nièvre est traversé par deux grands fleuves, la Loire et l’Allier et de nombreux cours d’eau. L’ensemble du territoire drainé par un cours d’eau principal et ses affluents s’appelle un bassin versant. La Nièvre se répartit entre le bassin de la Loire (Loire, Allier et leurs affluents) et le bassin de la Seine (Yonne, Cure).
Les cours d’eau domaniaux résultent d’ un classement dans le domaine public de l’Etat. leur entretien incombe à l’Etat.
Les cours d’eau non domaniaux sont caractérisés par opposition aux cours d’eau domaniaux. Les cours d’eau nivernais sont pour la plupart des cours d’eau dits « non domaniaux » ou de propriété privée. Le lit et les berges des rivières ont donc différents propriétaires. Leur entretien incombe aux propriétaires. Les limites de propriété se situent au milieu du lit de la rivière (article L215-1 à 6 du code de l’environnement).
Une opération gagnante en terme de préservation de la ressource en eau
Travaux à venir : pour une meilleure gestion de l’eau des canaux !
Un budget d’1,2 millions d’euros est attribué jusqu’en 2020 pour la réalisation de travaux sur les infrastructures de la partie du canal du Nivernais concédée au Conseil départemental de la Nièvre. L’objectif est de réduire les fuites et d’augmenter le rendement !
Il est nécessaire de connaitre la géologie des sols, le climat et la pluviométrie pour comprendre les variations de la ressource en qualité et en quantité.
La géologie
Située dans les formations géologiques du sud-est du Bassin Parisien, la Nièvre présente une grande variété de paysages en lien directement avec la géologie du sous-sol :
Le climat et la pluviométrie
De part cette géologie variée, le climat est différent entre l’Est et l’Ouest du département. Le val de Loire connaît un climat à influences océanique avec des précipitations moyennes de 600 à 800 mm par an tandis que le Morvan subit un climat semi-continental dont la pluviométrie moyenne peut atteindre les 1000 à 1500 mm par an.
Ainsi sur la zone du Bazois par exemple où les formations sont plutôt marneuses nous avons un important chevelu hydrographique dont les débits sont tributaires essentiellement de l’intensité des pluies. A l’inverse dans les secteurs où ce sont d’épaisses formations de calcaires qui dominent, comme dans la région du Nohain (Donzy, Garchy), c’est la nappe d’eau souterraine qui assure le débit des rivières en période estivale et en l’absence de précipitations.
L’hétérogénéité de ce substratum géologique entraîne en plus des paysages contrastés, des ressources en eau en quantité et qualité très différentes.
L’eau est très présente sur le département mais malgré tout, les cours d’eau peuvent subir des étiages sévères et conduire à des restrictions d’eau. Inversement, en hiver, des inondations peuvent être occasionnées par des pluies abondantes.
Les débits des cours d’eau
Des cours d’eau serpentent lentement dans les plaines alluviales de la Loire ou de l’Allier. Dans le centre de la Nièvre le support calcaire leur donne un caractère particulier, avec un régime un peu plus rapide. Avec des variations dans les débits qui font que chaque cours d’eau est diffère lors des périodes de l’année. Par exemple le débit de l’Ixeure, affluent de la Loire à l’amont de Nevers, peut être extrêmement faible en été. Par contre, en hiver, il connaît de très fortes crues.
Un autre cours d’eau, la Nièvre, est beaucoup moins sensible à l’étiage, grâce aux réserves qui se sont constituées dans le sous-sol.
Dans le Morvan les cours d’eau ont la caractéristique des rivières de montagne. Alimentés par une pluie abondante et par des sources qui prennent naissance dans l’arène granitique. Ces sources sont très nombreuses mais d’un faible potentiel et leurs débits deviennent très faibles, quelquefois nuls en étiage. L’eau est acide, ce qui n’est pas favorable à la diversité, mais ce qui permet par contre d’héberger des espèces rares.
Consultez les débits sur hydroréel
Dreal bourgogne Franche Comté
Le Département surveille la qualité de l’eau des principaux cours d’eau de la Nièvre.
Environ 50 points de mesure permettent chaque année d’apprécier la qualité de l’eau sur différents paramètres.
Cette connaissance permet de protéger la ressource face aux différentes pollutions.
La protection de la ressource sur un territoire est essentielle. Les enjeux sont environnementaux, économique et sanitaires.
les agences de l’eau viennent en appui technique et financier au Département.
Loire Bretagne et Seine Normandie)
Consulter et télécharger les résultats 2017
LE DONJON à Semelay
LA DORNETTE à St Parize en Viry
LA DOUCELINE à la Marche
LE GARAT à Moulins Engilbert
LA MALOISE à Arquian
L’OEUF à La Celle sur Loire
L’OZON à Cossaye
LA ROCHE à Larochemillay
LA SILLONDRE à Chasnay
LA TALVANNE à Donzy
LE TILLOT A Chiddes
LE VEYNON à Dommartin
LE VEYNON à Saint-Hilaire-en-Morvan
Les objectifs des suivis ?
La protection de ce patrimoine est assurée par diverses politiques. La Directive Cadre Européenne sur l’Eau de 2000 a fixé des objectifs ambitieux pour la préservation et la restauration de l’état des eaux superficielles et souterraines. La DCE (Directive Cours d’eau) a pour objectif majeur "le bon état des eaux" et la non dégradation de l’existant.
La stratégie et le programme d’action à mener pour améliorer le plus rapidement la qualité des rivières est décrite dans le SDAGE (Schéma d’aménagement et de Gestion des Eaux). Il identifie les enjeux et les solutions pour un bon état des eaux.
La mise en œuvre de ces politiques de gestion requiert une bonne connaissance de l’état des milieux aquatiques. Cette connaissance est obtenue par divers réseaux de suivi de la qualité de l’eau superficielle et souterraine.
Le Conseil départemental a créé un réseau de suivi de la qualité de l’eau superficielle, en partenariat avec les agences de l’eau Loire Bretagne et Seine Normandie. Ce réseau départemental a pour objectif de parfaire la connaissance sur le territoire.
L’objectif de bon état chimique consiste à respecter des seuils de concentration appelés normes de qualités environnementales (NQE). Ces seuils se rapportent à une liste de 45 substances (métaux, pesticides, hydrocarbures, solvants etc.) visées par la directive cadre sur l’eau.
Les rivières satisfont de nombreux usages en agriculture (abreuvage des animaux), en tourisme loisir (baignade, pêche, canoë) mais aussi en alimentation en eau potable. C’est donc une ressource essentielle.
Les rivières subissent également de nombreuses pressions avec des travaux hydrauliques (recalibrage, curage), la présence d’ouvrage hydraulique, le piétinement par les animaux, les passages à gué, les espèces végétales et invasives et les pollutions diverses. En effet, la rivière, en collectant les eaux du bassin versant, est aussi le réceptacle de nombreuses pollutions (domestiques, urbaines, industrielles et agricoles).
Face à ces pressions des travaux peuvent être réalisés afin d’améliorer ou de moins dégrader ce milieu.
N’hésitez-pas à contacter le service des eaux. Il saura vous conseiller.
La végétation des rives joue un rôle majeur de corridor biologique avec une biodiversité à préserver.
L’entretien de cette végétation joue un rôle primordiale dans le maintien des berges et le fonctionnement de l’écosystème.. Elle joue également un rôle de filtration des pollutions. Les différents organismes vivants dans une rivière (plante, insectes, bactéries…) ont des rôles qui se complètent. Ils permettent le maintient de la qualité de l’eau grâce à l’auto-épuration naturelle : une partie des nutriments (nitrate, phosphate…) présents dans l’eau est "nettoyé". Il est donc nécessaire de l’entretenir et de la protéger afin de garder un équilibre naturel.
Service de l’Eau - Conseil départemental
14 Bis Rue Jeanne D’Arc
Tel : 03 86 71 81 20
Les équipements nivernais pour la distribution d’eau comprennent notamment 195 stations de traitement, 347 réservoirs, environ 7500 km de canalisations.
La majeure partie de ces équipements a été créé entre 1960 et 1975. La vétusté de ces réseaux provoque de nombreuses fuites. En moyenne, 30% de l’eau captée n’arrive pas aux habitations. Des travaux sont donc nécessaires pour remettre en état les ouvrages et renouveler le réseau de canalisations.
Lutter contre les fuites !
L’eau au robinet, à volonté ! Un privilège !
Chacun d’entre nous consomme ainsi en moyenne 150 litres d’eau par jour. Pour la cuisine, la salle de bain, les toilettes… Cette eau est potable, sa qualité est contrôlée, nous pouvons la boire en toute sécurité.
Elle provient d’un puits, d’une source, d’un cours d’eau… Elle est traitée et elle parcourt quelquefois plusieurs dizaines de kilomètres avant d’atteindre notre habitation.
Les réseaux que l’eau emprunte sont quelquefois anciens, et plus tout à fait étanches ! Ainsi en moyenne le quart de l’eau mise en distribution se perd : les tuyaux fuient ! Cette question prend de l’ampleur avec l’augmentation du risque de manque d’eau en lien avec l’évolution du climat.
Il faut développer des outils, pour identifier les réseaux les plus « fuyards », mettre en œuvre des programmes de travaux sans pour autant générer d’augmentation trop forte du prix de l’eau.
L’eau consommée au robinet a été captée à l’émergence d’une source, dans un puits, dans un forage. Elle peut avoir été prélevée dans un lac, voire directement dans un cours d’eau.
Les lieux où l’eau destinée à l’alimentation en eau potable est captée sont appelés « captages ».
321 captages sont recensés dans le département.
L’eau est ensuite traitée. Elle transite par des canalisations, des réservoirs, … Avant d’arriver dans chaque habitation.
Les équipements pour la distribution d’eau comprennent notamment 195 stations de traitement, 347 réservoirs, environ 7500 km de canalisations.
La majeure partie de ces équipements a été créée entre 1960 et 1975. Aujourd’hui des travaux sont nécessaires pour remettre en état les ouvrages, renouveler certaines canalisations.
Les installations destinées à l’eau potable (puits, usine de traitement, canalisations, réservoirs, …) appartiennent à des collectivités : dans la Nièvre 92 collectivités gèrent l’eau potable (communes et établissements publics de coopération intercommunale).
Le service peut être géré en régie. C’est le cas sur 65 % des communes qui ne représentent que 46 % de la population.
Le service peut être affermé. (Une société privée (SAUR, SUEZ ou VEOLIA) gère les installations.
Le Conseil départemental a adopté le 23 septembre 2019 un schéma départemental d’alimentation en eau potable. L’objectif est que l’alimentation en eau potable soit garantie pour tous les habitants de la Nièvre.
Les priorités d’action concernent l’amélioration des rendements des réseaux, la qualité de l’eau distribuée et la sécurisation de la distribution.
Document en téléchargement : schéma départemental d’alimentation en eau potable de la Nièvre. Programme d’actions 2019-2014.
du Conseil départemental de la Nièvre
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Le service de l’Eau, chargé de mettre en application la politique de l’eau du Conseil départemental, remplit plusieurs missions dont celle de l’assainissement des eaux usées (autrement appelées "eaux domestiques").
Les eaux usées proviennent des activités humaines. Elles sont considérées comme domestiques lorsqu’il s’agit des rejets d’eaux utilisées dans les habitations. Ces eaux usées domestiques se composent d’eaux ménagères (cuisines, salles de bain, machines à laver) et d’eaux vannes (toilettes). Les premières contiennent notamment des graisses et détergents, les secondes des matières fécales et azotées. En France, la quantité quotidienne moyenne d’eau usée domestique rejetée est de 120 litres par habitant.
Le milieu naturel possède un pouvoir épurateur naturel. Cependant, la pollution que nous rejetons quotidiennement est trop importante et ne peut être absorbée. Il est donc indispensable d’agir afin de protéger nos cours d’eau et nos eaux souterraines. Aussi, avant rejet, l’assainissement ou épuration consiste à collecter, transporter et traiter les eaux usées domestiques.
L’objectif est de dépolluer suffisamment les eaux usées afin que leurs rejets ne dégradent pas le milieu naturel et ne portent pas atteinte à la salubrité publique.
Il existe deux sortes d’assainissement :
Soit les eaux usées d’un ensemble d’habitations sont rejetées dans un système de collecte pour arriver à un dispositif de traitement commun, il s’agit de l’assainissement collectif, plutôt pour un habitat dense. Il est de la responsabilité de la commune ou d’un groupement de communes.
Soit chaque habitation possède son propre système d’assainissement, on parle alors d’assainissement non collectif, également appelé assainissement individuel ou autonome, plutôt en milieu rural. Dans ce cas, le propriétaire est responsable du fonctionnement et de l’entretien de son système. Les communes ou leurs groupements doivent assurer un service de contrôle des installations.
Les collectivités ont l’obligation de délimiter les zones de leur territoire qui relèvent de l’assainissement collectif et celles qui relèvent de l’assainissement non collectif
La Nièvre compte environ 141 000 logements
59% relèvent de l’assainissement collectif
41% de l’assainissement non collectif.
Les collectivités (Agglomération de Nevers, communautés de communes ou communes) ont la responsabilité de l’assainissement collectif (collecte et traitement des eaux usées). Elles assurent le contrôle de l’assainissement non collectif.
Le Conseil départemental assure dans le domaine de l’assainissement (collectif et non collectif) une assistance technique auprès des collectivités : communes et Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
Le Service de l’eau (SDE)
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Toutes habitations non raccordées à un réseau public d’assainissement collectif doivent être équipées d’une installation d’assainissement non collectif en bon état de fonctionnement. L’assainissement non collectif concerne la quasi-totalité des communes du département. Ce dernier est défini comme tout système d’assainissement effectuant la collecte, le transport, le traitement et l’évacuation des eaux usées domestiques ou assimilées des immeubles non raccordés au réseau public de collecte.
Consulter et télécharger la Synthèse de la situation de l’assainissement non collectif dans le département de la Nièvre rédigée à l’issue d’une enquête auprès des collectivités menée entre mars et juin 2019.
Conformément à la règlementation les communes ont mis en place des Services Publics d’Assainissement Non Collectif dits SPANC.
Ils réalisent :
- Pour les installations neuves et réhabilitées, un examen préalable de conception et une vérification de l’exécution des travaux.
- Pour les autres installations, une vérification périodique de bon fonctionnement et d’entretien des installations.
Les SPANC peuvent également proposer des missions facultatives, avec l’accord écrit des propriétaires :
- L’entretien
- Les travaux de réalisation/réhabilitation
- Le traitement des matières de vidange
Consulter la liste des SPANC de la Nièvre
Les SPANC ont le choix de proposer ces prestations selon une gestion qui peut être soit en régie avec du personnel propre ou avec prestation de service soit en délégation de service public.
Il est fonction des différentes prestations possibles. Les usagers d’une installation d’assainissement non collectif paient une redevance pour service rendu destinée à financer les charges du service. Le coût est lié aux contraintes locales et aux choix politique de gestion du service.
En Nièvre
Les stations d’épuration génèrent des boues qui doivent être éliminées.
Ces boues, correctement traitées et contrôlées, peuvent permettre d’enrichir des sols pour les cultures. Cette valorisation agricole des boues constitue une bonne solution pour l’environnement.
Afin de garantir leur bon fonctionnement, les installations d’assainissement non collectif doivent être vidangées régulièrement. La vidange doit obligatoirement être réalisée par une personne agréée par le représentant de l’Etat dans le département.
Consulter la liste des entreprises agréées dans la Nièvre : Le traitement des matières de vidange des systèmes d’assainissement non collectif est généralement effectué en station d’épuration de type boues activées.
Le traitement des matières de vidange des systèmes d’assainissement non collectif est généralement effectué en station d’épuration de type boues activées.
Voir la plaquette sur l’élimination des boues et matières de vidanges
Une étude :
Face à la problématique du devenir des matières de vidange, le Conseil départemental s’est porté maître d’ouvrage d’une étude « schéma d’élimination des matières de vidange », réalisée à l’échelle du département afin de proposer des solutions.
L’objectif est de donner aux décideurs des éléments techniques, juridiques et financiers pour orienter leurs choix, en proposant :
Le Service de l’Eau (SDE)
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Le service de l’Eau, chargé de mettre en application la politique de l’eau du Conseil départemental, remplit plusieurs missions telles que la définition, la réalisation et le suivi d’actions liées à la protection des ressources en eau et l’assistance technique aux communes et Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) pour l’exercice de leurs compétences.
2 millions d’euros par an de budget
Le service intervient avec pour principe une gestion globale de l’eau. Aussi l’activité couvre-t-elle l’adduction d’eau potable, l’assainissement des eaux usées, la préservation des ressources en eau ainsi que l’entretien des cours d’eau.
L’assistance technique concerne l’assainissement des eaux usées. Elle s’adresse à des communes et des EPCI qui possèdent des ouvrages d’épuration.
Le travail comprend un volet "conseils" et un volet "mesures".
Il est à noter que le volet "assistance technique assainissement" est certifié Iso 9001, ce qui souligne la qualité et l’équité des prestations effectuées.
La mission assainissement non collectif s’étend à la mise en place d’une "Charte qualité" qui fédère l’ensemble des acteurs autour de bonnes pratiques.
Afin de mieux protéger la ressource en eau, le service de l’eau s’est fixé comme objectif de la connaitre parfaitement.
Le service assure ainsi le suivi des eaux superficielles.
http://nievre.fr/agir-pour-le-territoire/l-environnement/l-eau-au-naturel/
Le service recueille, organise et diffuse l’information liée à l’adduction d’eau potable et à l’assainissement des eaux usées et à la connaissance du milieu naturel .
Dans le domaine de l’assainissement l’ensemble des informations concernant les stations d’épuration est recueilli dans un "rapport annuel" (charte de l’eau) Dans le domaine du milieu naturel, deux synthèses regroupent les données : La Charte sur l’eau.
La mise en place d’une "Charte pour la préservation et la valorisation de la ressource en eau" est inscrite dans notre projet de territoire Nièvre 2021, agenda 2021 du Conseil départemental de la Nièvre. Cette démarche permet de construire une vision partagée pour les années à venir de la politique départementale de l’eau
Le Service de l’eau (SDE)
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Un plan d’actions pour la préservation de la rivière Allier, décliné sur le site naturel du Bec d’Allier.
Cette opération est cofinancée par l’Union Européenne. L’Europe s’engage sur le bassin de la Loire avec le Fonds Européen de Développement Régional
Le site naturel du Bec d’Allier, est à la confluence des deux plus grands cours d’eau sauvages de France, la Loire et l’Allier. Il se compose d’un paysage naturel préservé et parcouru par un sentier pédagogique appelé Sentier du Passeur. La faune et la flore présentes lui ont valu d’être labellisé "Site Panda" par le WWF et inscrit au réseau européen Natura 2000.
Cet espace naturel sensible emblématique d’un point de vue paysager se caractérise aussi par des habitat naturels remarquables qu’il convient de protéger et de préserver. Le Conseil départemental assure la préservation de ce site depuis 1996 grâce à un entretien durable du sentier pédagogique et des aménagements pour l’accueil au public.
Ces dernières années, le site a fait l’objet d’une restauration particulière des prairies et pelouses ligériennes en voie d’enfrichement dans le cadre d’un contrat Natura 2000 entre 2011 et 2015. Dans la continuité de ces actions de préservation et de par sa position géographique, le site du Bec d’Allier s’est inscrit dans le dispositif du plan d’actions global pour la préservation du Val d’Allier.
A l’initiative du projet : l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne qui a réuni de nombreux partenaires engagés dans un programme d’actions en vue d’une gestion durable et concertée du val d’Allier alluvial à travers le Contrat Territorial du Val d’Allier.
Un contrat territorial est un outil opérationnel, financier et partenarial qui permet une gestion durable de sites naturels remarquables notamment pour contribuer au bon état des masses d’eau.
Il est signé pour une durée de 5 ans maximum et réuni des porteurs de projets et des partenaires techniques et financiers autour d’un programme d’actions concerté et coordonné, sur un territoire défini et cohérent.
Le contrat a pour objectifs essentiels :
Sur le site du Bec d’Allier, le Département réalise et finance les actions suivantes grâce aux subventions octroyées par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et de l’Europe (Feder) :
Consulter le Contrat pour une gestion durable du Val d’Allier Alluvial - 2015/2020
Consulter la programmation du Contrat pour une gestion durable du Val d’Allier Alluvial - 2015/2020
Consulter les annexes du Contrat pour une gestion durable du Val d’Allier Alluvial
Consulter la synthèse des actions du Département
Consulter le plan de financement