23 gares en service
La Nièvre est située sur les axes Paris - Clermont-Ferrand et Nantes - Lyon.
Le maillage de TER est dense, il permet notamment de relier Tours, Bourges, Dijon, Montargis, Moulins...
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Le projet VFCEA serait une chance pour la Nièvre car il permettrait d’améliorer la qualité des déplacements des nivernais vers la capitale régionale tout en développant le fret ferroviaire. Le Conseil départemental, acteur majeur du développement du territoire nivernais, souhaite que ces deux ambitions soient prises en compte et partagées.
Pour ce qui concerne le Projet de ligne à grande vitesse : Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL). L’opportunité de ce projet est conforté et jugé essentiel en tant que solution à long terme prévue à l’horizon 2030 à la saturation de la LGV Paris – Lyon existante, mais aussi en tant que projet visant à desservir les territoires de ce grand centre de la France.
Le projet VFCEA prévoit la modernisation et l’électrification de la ligne existante entre Nevers dans la Nièvre et Chagny en Saône et Loire et la création d’un raccordement de cette ligne à la Ligne à Grande Vitesse Paris-Sud Est et d’une halte d’interconnexion TER-TGV à hauteur de la gare du Creusot-Montchanin.
Il contient un volet « fret » et un volet « voyageurs » mais ne prend pas assez en compte un élément qui semble essentiel aux nivernais : la réfection de la voie.
En effet, la structure de la voie ne permettra pas, dans sa configuration actuelle, aux trains qui l’empruntent de rouler plus vite qu’aujourd’hui. Ce choix du maître d’ouvrage laisse à penser aux élus départementaux que, malgré les travaux effectués, l’attractivité de la ligne pour les voyageurs et les entreprises de fret ne sera pas accrue. Il ne leur semble en effet pas cohérent que l’agglomération neversoise, porte d’entrée ouest de la région, reste à 2h20 de Dijon et à 3h45 de Besançon par le rail alors que plus de 360 million d’euros seront investis.
La Commission nationale du débat public a procédé à un débat public qui s’est réalisé du 15 décembre dernier au 20 mars 2017 auprès des acteurs professionnels, en particulier des collectivités territoriales et des associations, qui se sont largement mobilisés pour exprimer tout au long de ce débat.
La mobilisation des riverains et des particuliers a été plus marquée dans les territoires qui seraient directement impactés par les aménagements nouveaux inscrits au projet, à savoir le raccordement et la halte d’interconnexion.
Plus de 2200 personnes au débat public sur le projet de Voie Ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA). La commission particulière du débat public (CPDP), nommée par la Commission nationale du débat public (CNDP) et présidée par Mme Ilaria Casillo, vice présidente de la CNDP, a organisé et animé ce débat dans la région Bourgogne-Franche-Comté.
Grâce à la richesse des informations apportées et à un dispositif soutenu et innovant 40 rencontres publiques et thématiques, 130 heures de débat, 3 débats dans les trains et 3 rencontres publiques diffusées en live streaming.
Ce débat a fait émerger une alternative au projet de halte d’interconnexion, proposée par la Communauté urbaine Creusot Montceau (CUCM), ainsi qu’une "troisième hypothèse » de phasage formulée par les acteurs de la Nièvre, portant sur la réalisation d’une régénération de la ligne Nevers-Chagny.
Le compte-rendu de ce débat a été rendu public le 19 mai dernier.
La proposition d’un certain nombre de participants de modifier l’ordre des priorités présenté par SNCF Réseau concernant la modernisation de la ligne.
Ces derniers estimant que l’électrification n’est pas la composante prioritaire et que la régénération de la ligne est à privilégier au préalable.
Au plus tard le 19 août 2017, SNCF Réseau rendra publique sa décision sur la poursuite ou non du projet. Le cas échéant, il en indiquera les évolutions au regard des enseignements du débat, de la richesse des informations et des échanges apportés.
Pour consulter le compte-rendu détaillé
La concertation sur le tracé a été relancée suite à la nomination d’un nouveau préfet coordinateur le 28 avril 2016, par le secrétaire d’état aux transports. Les membres de l’association TGV Grand Centre Auvergne se sont positionnés en soutenant le scénario « Ouest » qui leur parait le plus avantageux.
Les élus nivernais ont défendu et ne cessent de défendre et notamment en réalisant une motion le 24 octobre dernier relative au tracé « Médian », comme le plus intéressant d’un point de vue environnemental, financier et économique et qui représente un choix favorable à la Nièvre sans pénaliser les autres régions.
Si l’objectif du projet est de parvenir à équilibrer de son exploitation et à mieux prendre en compte les enjeux environnementaux, le scénario « Médian », soutenu par la grande majorité des acteurs politiques, des acteurs économiques et des particuliers de la Loire, ainsi que par de très nombreuses collectivités de Bourgogne et d’Auvergne, répond à ces deux conditions.
Pour les conseillers départementaux nivernais le choix du tracé « Médian » est le seul à répondre au double objectif du projet LGV POCL et, en ce sens, à même de confirmer l’engagement de l’Etat :
Le projet au départ annoncé en 2030 n’est pas fixé dans le marbre, en novembre 2016 le comité de pilotage du projet a décidé qu’il fallait réétudier le scénario médian. Aujourd’hui le retour de cette étude est largement attendue par les acteurs et élus locaux.